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10 mai 2008

Road trip autour de Chang Rai

CIMG7211

Chang Rai.

Les guides touristiques ne suscitent pas l'envie de s'arrêter dans cette « petite ville pas bien excitante, à l'urbanisme anarchique, globalement moche... » (pour ne pas citer le grand style du routard) vantant plutôt les villes frontalières avec la Birmanie.

C'est peut-être pour cette  raison que la ville est dépourvue de touristes!

Quoiqu'il en soit, on y est depuis une semaine et on y est bien.

Au grand plaisir de Mathias, depuis une semaine aussi, nous avons une petite moto. Après un road trip de quelques 250km à  une vitesse oscillant entre 5 et parfois 60km/h (sur plusieurs jours vous l'aurez compris!!), les alentours de Chang Rai n'ont plus de secrets pour nous, et le pilote gère la conduite à gauche.

Nos destinations, les chutes d'eau, sources d'eau chaude et autres sites naturels ne sont que des prétextes à la balade, tantôt sur l'autoroute, tantôt sur les pistes dans une espèce de jungle dense (néanmoins assez passante), traversant à l'occasion les villages des fameuses tribus des montagnes. Les gens n'en manquent pas une pour nous arrêter et vendre un sac ou un bracelet. Emeline est dans la matière, de plus en plus raisonnable, constatant l'indéniable fait que nos sacs ne peuvent plus rien contenir en plus. Zut alors!

La nature est hallucinante. La découverte de ce coin est d'autant plus agréable que nous avançons à notre rythme. S'aventurer par ses propres moyens est tout à fait envisageable, mais cela nécessite d'avoir du temps. D'abord le temps de s'approprier la carte, de mémoriser les noms, et de les reconnaître sur les pancartes (ฟืเ พฟร ฟีรอพำ ฟ เฟีแ), et le temps de se comprendre avec les gens à qui on demande la route (on aurait parfois plus vite fait de se tromper et de faire demi tour). La communication devient tout de suite beaucoup plus limitée dès qu'on s'éloigne des villes...

...Et c'est alors que survient: la crevaison, en pleine brousse!

A notre avantage, la grande gentillesse de la population, que l'on fait bien rire, nous les deux seuls rigolos motorisés qui portent des lunettes et des casques! Les rustines sont été posées en moins de deux. Mathias se fait accompagner chez un épicier mécano pendant qu'Emeline apprend l'art de la couture Akha. On nous invite a boire un verre, on nous offre des bracelets... De belles rencontres.

Et la mobilette est repartie pour la chevauché des chemins des plus défoncés aux plus escarpés, qu'elle gravit comme un petit cabri.

Nous partons ce jour pour Chang Khong, à la frontière avec le Loas, où on espère entrer lundi si on obtient nos visas.

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Commentaires
M
Salut les jeunes!<br /> J'ai répondu hier, mais sans succès.<br /> Merci de nous emmener avec vous.<br /> Vous dire le plaisir! on trottine derrière les photos<br /> Bon Laos<br /> Baisers de Mazeres
D
... tous ces tissus bariolés, dans lesquels on fait des sacs, des portes monnaie, des trousse à maquillage, des trousses à crayons, des trousses à ce qu'on veut, des jupes terrribles aussi??? Hein, c'est ca la couture akha???<br /> <br /> Je veux un cours de couture qd vous rentrez!
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