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13 juillet 2008

Visite capitale

P1010949

En se rapprochant de la ville les distances entre les véhicules se resserrent jusqu'à faire des embouteillages. Chacun attend au volant de sa voiture. Quoi de plus normal dans les bouchons me direz vous! Mais deux choses sautent aux yeux lorsqu'on arrivent des pays plus au nord (notamment du Laos ou du Cambodge). Les gens sont ici seuls dans leur voiture et les deux roues ne sortent que le dimanche pour les loisirs: C'est sûr nous sommes en pays ''riche''. Et inévitablement il y a des embouteillages. Cela s'observe de manière plus générale sur les routes du pays. La Malaisie est le premier des pays que l'on traverse, où les camions de transports et les bus voyagent à vide... Quel contraste avec le reste de l'Asie du Sud Est où grouillent les mobylettes (avec 3, 4 ou 5 passagers), où le covoiturage semble quasi génétique et où la rentabilité d'un trajet ''par le plein'' est systématique (au détriment bien sûr d'horaires de départ fiables et du confort, du luxe quoi!)

Arrêtons nous à Kuala Lumpur. Tout commença pour la ville autour de 1860, quand on y découvrit de l'étain, richesse qui attira les colons. Indiens, Portugais, Hollandais, Anglais. Forte de sa position géographique et de son histoire, Kuala Lumpur n'a aujourd'hui rien à voir avec notre cité du cuivre et de l'étain en normandie! Un point commun tout de même, c'est qu'ici comme à Villedieu-les-poêles, on ne trouve quasiment plus d'étain.

Trois jours de randonnée urbaine. Nous n'aurons pas manqué d'admirer les Petronas, tours jumelles les plus hautes du monde avec leurs 451m, et de profiter du panorama qu'offre la tour Menara. De là, un incroyable panel de grattes ciel et quelques petites maisons en rang d'oignons composent avec les parcs « naturels ». Naturel, cela fera sourire les plus verdoyants d'entre vous. Mais c'est bel et bien des sections forêt tropicale originelle qui font respirer la ville. Les hommes cultivent plutôt ce qui ne pousse pas tout seul: les tours. C'est un chantier perpétuel. Un mal pour un bien?! En projetant au sol la surface habitable de tous ces immeubles, pour sûr à l'heure actuelle, on ne pourrait plus prendre l'ombre sous les bananiers ou traverser cette ville en une demie heure à pied.

La capitale Malaise est à l'image du pays, très hétéroclite à tous les niveaux. Il y règne une bonne atmosphère et une ambiance qui nous plait bien. Les œuvres picturales riches et diverses du musée national, datant pour certaines des années 50, témoignent de l'ouverture du pays et de son développement économique précoce par rapport à ses voisins. Carrefour des voyageurs avec son nouvel aéroport international, KL mérite la visite.

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