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10 octobre 2008

La grande bouffe

Il y a un mois, à Santiago, nous découvrions pour la première fois les hauts sommets des Andes. Aujourd'hui, en arrivant à Mendoza, nous sommes de nouveau aux pieds des mêmes montagnes, mais de l'autre côté. Entre temps, changement de saison, changement de couleur. La neige fond et les arbres font des feuilles nouvelles. Mendoza (< Cordoba < Buenos Aires) comme ses grandes sœurs, est une ville assez plaisante, dynamique et très européenne.

Nous devons y retrouver Christian, Mariane et leurs bambins, que Mathias a connu en Espagne il y a six ans. En bon argentins, ils nous donnent rendez vous à 21h. (Tout commence tard, très tard dans ce pays). À 21h01, retrouvailles, bises et accolades et nous embarquons à bord de la Peugeot 504 familiale (la voiture nationale avec la R12, la Fiat 125 et la Ford falcon). Passage au supermarché. Il faut 2 caddies, un pour chaque bébé mais surtout un pour la viande et l'autre pour les bûches de bois! Coca en bouteille de 3L, un vin de la région, une dulce de leche (confiture de lait qui se mange à tout occas') et des empanadas (chaussons à la viande). Nous sommes invités pour un asado, le tradionnel barbecue qui se partage avec les amis et la famille. A 23h le feu est lancé entre bavardages, souvenirs, visite de la mama qui ne va pas louper la venue des français, musique des années 80, biberon... Vers 1h du mat' (tout est dans les temps habituels) arrive le premier kg de grillades. Puis un second. Et encore un autre. Nous ne sommes que 4 à table!! C'est donc d'abord un vrai délice, puis très vite une orgie.

Vous aurez compris qu'en Argentine, les végétariens sont malheureux. La viande est la base de l'alimentation, le kilo avoisine les 4 Euros pour des pièces extrêmement tendres comme on ne peut pas l'imaginer avant d'y avoir gouté. Il faut savoir que dans certains restau si on ne peut pas couper la viande avec la fourchette, on vous en sert une autre, plus tendre!? Le lendemain de notre orgie, nous nous réjouissons de quelques fruits seulement et une soupe pour le diner. Mais dans la cuisine de l'auberge, un couple d'italien désolés devant leur kilo et demi de bœuf (poids minimum à l'achat), nous prient de partager le repas avec eux... la convivialité l'emporte, et nous nous attablons...

Repus de ville et de viande, nous partons maintenant gouter quelques jours aux plaisirs plus subtils et plus légers du cœur des Andes, dans les villages le long de la fameuse ruta 7.

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Commentaires
R
ah j'ai compris ! Yanus veut prendre ma place de lecteur commentateur assidu !<br /> Mais queneni ! ça ne se passera pas comme ça.<br /> bonne route les amis carnassiers !
P
Bon. Ok.<br /> <br /> Je viens de visualiser les albums photos. J'économise. Je m'organise (ohoh) et je pars me bouger les fesses vers d'autres horizons un peu plus souvent.<br /> <br /> Non mais. C'est trop beau, trop grand... ces lacs, ces déserts, ces jungles, ces récits, ces souvenirs qui doivent se bousculer dans la tête, ces gens sans cesse différents...<br /> <br /> J'économise. Je m'organise.
P
Hum je savais bien qu'il fallait que je lise ce commentaire le matin au p'tit déj. Voilà : maintenant j'ai envie d'une bonne tranche de viande à tremper dans mon café.<br /> <br /> Merci de continuer à écrire et nous faire rêver.
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