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8 novembre 2008

Bref passage en Bolivie

Haaa, le joyeux bordel de taxi enchevêtrés les uns dans les autres. Les klaxons et protestations s'emmêlent, çà n'arrange rien à la situation. La dernière fois que nous vivions une situation pareille, c'était je crois, 5 mois en arrière, au Cambodge. Bienvenue cette fois-ci, en Bolivie!

Nous nous engouffrons dans la Paz. La ville s'étale dans une sorte de cirque dont les flancs sont entièrement couverts de petits immeubles empilés de tout bas jusque tout en haut. Un « tout en bas » relatif tout de même, puisque la ville se situe à 3600m au dessus du niveau de la mer. Ceci permet de comprendre pourquoi la Paz est une des rares villes où les riches vivent en bas, et les plus pauvres en hauteur (à 4100m) ; l'oxygène à un prix! Le manque de souffle et les palpitations nous le rappellent à chaque déplacement. La capitale bolivienne grouille d'activités en tout genre. Essentiellement commerciales, des plus modernes aux plus anciennes. On est bien content d'être là, au milieu de cette « ville marché », des cireurs de chaussures, des vendeurs de glaces, de dentifrice, de 4 pieds de cochons, des tissus, de feuilles de coca... des magasins, des étals ambulants, des carrioles... Que de situations incongrues, hors du temps qui nous rappellent un peu l'Asie, le bruit en moins. Parce qu'ici, il n'y a pas de mobylette. Pas une!

Si une chose doit caractériser la Bolivie pendant notre bref passage, c'est peut être l'activité des porteuses. Ces femmes qui passent le pas rapidement pour ne pas crouler sous le poids du fardeau qu'elles transportent. Tout peut entrer dans leur grands tissus rose et bleu qui les suit partout: Bébé, herbe coupées, nourriture, casseroles ou cartons de marchandises... Jamais un voyage à vide! Nous en resterons cette fois à nos premières impressions, parce qu'il est déjà temps de partir. Ça gronde toujours au Pérou et çà ne risque pas de s'arranger pendant le sommet diplomatique prévu dans 10 jours. Nous devons accélérer le pas si nous voulons rejoindre Lima à temps.

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