Il pleut Angkor
Réponse à l'aube. Ce
procédé qui donne a la campagne, des allures de camping, est très efficace pour capturer les gros cafards et autres insectes volants. Au
petit matin, après la fricassée, les bestioles sont acheminées par seaux
entiers sur les marchés. Un met fin et
exquis! Parait-il!
Et à côté... Oh quelle
horreur, la plus laide de toutes les surprises culinaires qu'il soit : les
mygales en friture. Emeline en frissonne encore!
Hormis ces grillades a
6 ou 8 pattes qui suscitent bien du dégoût, les saveurs de
la cuisine khmère au contraire, ravissent nos papilles.
Nos yeux aussi sont enchantés... par la magie des temples d'Angkor.
Magie. De l'immensité.
Du détail. L'infiniment petit dans infiniment grand. Tout est ornementé.
Absolument tout.
Magie. De la symétrie.
D'un labyrinthe. Des centaines de
galeries, de couloirs, de portes.
Magie de la nature. La
pierre, la végétation.
Magie divine. Et
l'orage a donné une dimension particulièrement mystique à notre première
visite.
Magie des ombres.
Quand le soleil anime ces grands visages de pierre, les fresques.
Les restaurateurs du
site n'en ont d'ailleurs pas la même vision. Les temples d'Angkor classés au
patrimoine de l'UNESCO (ce qui a permis de limiter les pillages), font l'objet
d'une restauration par différents pays. La France dirige par exemple le projet
de reconstruction de la pyramide du Baphuon. L'Inde qui suit les travaux
du Ta Prohm, connu pour ses grands arbres qui mangent la pierre,
aimerait le voir reconstruit comme au 13e siècle : la splendeur du neuf! Alors
que pour les européens, la beauté du site est plus subjective : le romantisme
de la vieille pierre!
A chacun de se faire
son avis.